Tour de Vasel
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Tour de Vasel | |
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Généralités | |
Sport | ![]() |
Création | 1970 |
Catégorie | FVI World Tour |
Type / Format | (Grand) Tour |
Lieu(x) | ![]() |
Organisateur(s) | Fédération Vaseloise de Cyclisme |
Directeur(s) | Jean-Christophe Godert |
Périodicité | annuelle |
Participants | 12 équipes |
Statut des participants | Professionnel |
Hiérarchie | |
Hiérarchie | 1er niveau |
Palmarès | |
Tenant du titre | ![]() |
Plus titré | ![]() |
Pour la dernière compétition voir : Tour de Vasel 2020 | |
Pour la prochaine compétition voir : Tour de Vasel 2021 | |
Le Tour de Vasel est une est une compétition cycliste par étapes masculine qui traverse le Vasel avec des incursions occasionnelles dans des pays voisins comme la Sylvania. Sa première édition s'est déroulée en avril 1970 et fut organisée par le groupe Vandewalle pour promouvoir les nouveaux modèles de sa marque de cycles Wouters. Depuis cette date, la course a lieu chaque année sans interruption au mois d'avril. Appelée la « Boucle Aldésylienne » ou le « Second Géant » en opposition au tour du Polaro, elle prend rapidement de l'importance dans le paysage du cyclisme mondial et s'impose comme un des plus gros rendez-vous annuel. Le tour était à l'origine ouvert à tous mais s'est professionnalisé rapidement, sa durée à l'origine d'une semaine s'est vue augmenté jusqu'à deux semaines et est devenu ouvert aux cyclistes du monde entier ; le peloton à l'origine composé de vaselois s'est rapidement métissé avec des coureurs de nationalités différentes dont surtout des aldésyliens, des polariens et des ancériens. Le tour est toujours organisé par le groupe Vandewalle sous la direction de Jean-Christophe Godert.
Le Tour de Vasel ainsi que le Tour du Polaro et le Tour d'Ancore forment les trois grands tours, les plus prestigieuses courses du calendrier FVI. Le Tour du Vasel est considéré comme le deuxième par son importance, il est également le deuxième plus ancien et le deuxième au classement FVI, toujours derrière le Tour du Polaro. La course a toujours lieu durant le mois d'avril, généralement au milieu du mois. La course garde le même format depuis 1976, c'est à dire douze étapes en lignes, deux contre-la-montre et une journée de repos entre les deux semaines de courses. Elle passe généralement par la cordillère des Calypses, le massif du Treveri, la côte Atlantide et se finit par une arrivée sur l'avenue Simon Royer à Maris Cantii. Les éditions modernes du tour compte donc quatorze étapes, répartis sur quinze jours et sur plus de 2 000 kilomètres.
La course est une des épreuves du FVI World Tour, ce qui signifie que les équipes sont composées des FVI WorldTeams, à l'exception des équipes que les organisateurs invitent occasionnellement quand des équipes WT ne peuvent pas participer. Il y a douze équipes qui participent à la course, ce qui représente 84 coureurs participants. Après chaque étape, les temps des coureurs sont ajoutés avec leurs temps précédents. Le coureur avec le temps total le plus faible est classé premier du classement général et porte le célèbre maillot azur le distinguant des autres coureurs de la course. Ce classement est certes le plus célèbre et le plus réputé mais le tour dispose d'autres classements appelés classement annexes. Il y a le classement par points destiné aux sprinteurs, le classement de la montagne pour les grimpeurs, le classement du meilleur jeune pour les coureurs de 25 ans et moins et le classement par équipe pour les équipes les plus rapides à l'arrivée à capitale vaseloise.
Le coureur le plus titré du tour et le vaselois Bernard Levallois avec sept victoires dont six entres 1980 et 1985 et une en 1988. Il est suivi de l'ancérien Tony Gordon, du vaselois Guillaume Dubois et du sylvanien Sylvain Beauregard avec quatre victoires. Les coureurs en activités en ayant remporté le plus de titres sont le vaselois Tom Leclerc et le gallien Eric Trapani avec trois victoires. Le tenant du titre est l'aznaroïski Andrei Iskaniskiy. Les tenants des titres des classements annexes sont Kalem Bappé pour le classement par points, Haberg Kallusøn pour le classement de la montagne, Hugo Brabant pour le classement du meilleur jeune et les Carcharodons Zélés au classement par équipe.
Sommaire
Histoire
Création du Tour de Vasel

L'origine du tour remonte au début du XXe siècle où Juste Hervaux, directeur en chef du journal Le Sportif qui est spécialisé presse sportive, veut organiser une course cycliste pour promouvoir le journal que connaît une crise durant cette période. Il trace un parcours qui faire une boucle entre Saint-Martin en Leu, siège de son journal, et Maris Cantii. Mais son projet ne trouve que peu de soutien dans son journal vu les fonds limités de ce dernier qui ne pouvait donc pas organiser seul son tour et le manque d’investisseurs prêts à mettre de l'argent pour soutenir la course. Juste Hervaux renonce donc à son projet à contre cœur mais les base d'un tour traversant le Vasel est posé. Une autre tentative de créer un tour a lieu au début de l'année 1938, cette fois le projet est soutenu par Guillaume Téchieux et sa sœur Claire qui sont tous les deux des passionnés de cyclisme et les enfants du cycliste Pierre Téchieux qui avait soutenu le projet de Juste Hervaux au début de siècle. Sauf qu'en septembre de la même année la Grande Guerre fut déclarée et la nation vaseloise rentre alors en guerre aux côtés Union Socialiste GéCéenne et leur projet fut alors abandonné. De plus Guillaume Téchieux trouva la mort durant la guerre rendant impossible la poursuite de leur course à la fin du conflit.
Il faudra atteindre jusqu'en 1969 pour qu'une nouvelle tentative soit menée et cette fois directement par un gros groupe ayant les moyens d'investir. Le projet est mené par le groupe Vandewalle de Grégoire Vandewalle qui veut alors mettre en avant ses nouveaux produits. La marque de cycle Wouters qui appartient déjà au groupe a prévu de sortir pour l'année 1970 de nouveaux modèles plus modernes. Le président de la marque soumet donc l'idée à Grégoire Vandewalle d'organiser une course cycliste afin de présenter ses nouveaux modèles au grand publique et cela ferait alors un grand coup de communication pour le groupe et sa filiale. Séduit par l'idée, le fondateur poursuit alors projet et embauche plusieurs personnes dont certaines spécialisées dans la presse sportive et d'autres ayant déjà travaillée sur le Tour du Polaro. Son organisation sans failles permet au projet d'avancer rapidement. En quelques mois, un parcours de sept étapes est dessiné, le tour partira de Beauraing, principal lieu de fabrication des cycle de la marque, et ira jusqu'à Maris Cantii. Il est décidé d'ouvrir la course à tout le monde aux professionnels comme aux amateurs. Au final, le projet est prêt attend et il est décidé de faire partir le tour au mois d'avril, plus précisément le 16 pour que l'arrivée se fasse le 23, fête national du Vasel.
Le projet avance correctement jusqu'en février 1970, deux mois avant le lancement prévu de la course. Plusieurs villes refusent le passage de la course et les organisateurs n'ont pas le temps de choisir un autre itinéraire. Dominique Bouchard, chargé d'organiser l’événement se déplace en personne dans les villes concernées pour régler les problèmes. Malgré des arrangements financiers, certaines villes restent réticentes face au passage de la course dans leurs communes. Sur le pied de guerre, les organisateurs se démènent pour trouver des communes voisines voulant bien accueillir l’événement. Après plusieurs soucis, ce n'est que depuis avril, seulement quelques jours avant le début de la course, que le parcours est officiellement fixé. En manque de fonds, le groupe doit par ailleurs faire appel à d'autre entreprises pour soutenir le tour qui s'est annoncé beaucoup plus coûteux que prévu. Mais tout ces problèmes sont régler en quelques temps et le tour est prêt à temps. Les coureurs inscrits dès décembre 1969 arrive sur place entre le 13 jusqu'au 16 avril et des cycles Wouters sont prêtés aux participants. Le jour J tout est prêt pour accueillir les coureurs et la course s'annonce réussite.
Lancement du tour et premières éditions

Le Tour de Vasel 1970 s'élance donc comme prévu le 16 avril de Beauraing dans le Duché de Thil devant les usines Wouters dans le nord de la ville. La course de sept étapes relie Beauraing à Leiplein, Panon à Caours, Lairon à Saint-Martin en Leu, Bourg-Martin à Saint-Jean, Saint-Jean à Landbertsrode, Eulong à Merkem, et Larensart à Maris Cantii, pour un parcours total de 1150 km. Le lancement du tour est un succès : plus de soixante-dix cycliste sont présents au départ de la première édition, plus de 300 000 spectateurs sur le parcours, et un engouement dans la presse sans pareil. C'est au final des milliers de personnes qui se sont pressées dans les rues de la capitale pour voir la victoire de Marc Duflour, premier vainqueur du Tour du Vasel. Les retours sont formidables, les coureurs surpris par la course sont aux anges et la firme de cycle est très contente que l'événement est plu. La presse sportive et généraliste battent des records de ventes : au premier jour de course les journaux spécialisés passent de 50 000 ventes en temps normal à plus de 75 000, six jours après pour la dernière étape c'est plus de 200 000 exemplaires qui sont vendus, nécessitant deux tirages supplémentaires pour les principaux journaux. C'est donc un succès retentissent pour la première édition de la course.
Wouters ayant réussi magnifiquement son coup de communication, le groupe Vandewalle décide de remettre cela pour 1971 et reçoit le soutien du ministère des Sports pour l'organisation de la course. Les entrepreneurs et les organisateurs de la course sont encore de la partie pour tirer des contrats cette fois pour la télévision. Un contrat est signé en septembre avec la radiodiffusion publique vaseloise pour que leurs chaînes diffusent la course, ce contrat est d'ailleurs toujours en actualité. Directement les organisateurs tracent de nouveau un parcours pour l'édition 1971 et cela est plus facile pour convaincre les autorités locales maintenant que l'épreuve à fait ses preuves. Tout de même, certains incidents étaient arrivés lors de la première édition. Des cyclistes n'étaient pas fair-play en vers les autres pour pouvoir les dépasser et des spectateurs dérangeaient les cyclistes pendant leur course. C'est ainsi que les organisateurs obligèrent les coureurs à s'organiser en équipe de sept coureurs pour plus de fair-play et disposent des barrières le long des points sensibles en plus de refaire appel aux forces de police cette fois plus nombreuses pour sécuriser la course. Cette fois Dominique Bouchard ne veut pas de faux pas pouvant entraver l'image de la marque.
Organisation du Tour de Vasel
Médiatisation du Tour de Vasel
Règlement du Tour de Vasel
Équipes et participation

Dans la première édition de la course, les coureurs devaient s’inscrire préalablement et prendre leur matériel sauf le cycle, qui lui était prêté par Wouters. L'entraide entre les coureurs était interdite et ces derniers devaient donc tout prévoir en cas d'accident durant le parcours. Mais dès la deuxième édition en 1971, les organisateurs obligèrent les coureurs à s'organiser en équipe pour plus de facilité, de fair-play et pour causer moins de problèmes dans l'organisation de la course. Même si les coureurs choisissent en premier lieu des noms anodins comme leur ville ou un surnom, très rapidement des marques viennent sponsoriser ou créer des formations pour mettre en avant leurs produits. Ce sont souvent des marques de cycles comme Wouters, La Roche ou Lucroy qui s'intéressent à l'événement mais également des entreprises industrielles comme Samar, Pageot ou Saint-Delieu.
Mais l'ouverture aux équipes privées causa beaucoup de différences entre les formations et allait donc à l'encontre de la notion de fair-play mise en place par Dominique Bouchard. Pour l'édition 1973, il décida donc d'organiser des départs séparés selon le budget des équipes, celle avec le plus petit budget partait en premier et celle avec le plus gros, en dernier. Mais cela n'arrangea pas forcement les choses car là aussi, les plus grosses équipes gagnaient. Bouchard laissa de côté le système dès l'année suivante et mis alors en place des équipes ducales pouvant représenté des duchés. Dans l'idéal, ces équipes attireraient des coureurs de bon niveau voulant défendre leur terre et les entreprises privées lâcheraient leur équipe pour soutenir l'équipe de leur duché. Mais également, ce ne fut pas une réussite et Dominique Bouchard lâcha l'idée et préférant alors ouvrir la course qu'à des équipes privées.
Avec l'ouverture progressive de la course aux étrangers et pour empêcher les tentatives de triches entre les marques, Germain Soyon, directeur de la course de 1983 à 1996, décida en 1984 de regrouper les cyclistes en équipe nationale. Seulement deux éditions (1984, 1985) se déroulèrent selon ce modèle qui n'attiraient pas les foules mais surtout pas les coureurs étrangers. Pour cause de railleries et d'insultes voir de xénophobie pour les étrangers du tour, l'organisation décida encore de faire machine arrière et de remettre le système d'équipes privées.
Pendant quelques temps encore l'organisation du tour hésita encore de changer le système d'équipe mais décida de garder le système des équipes privées tel que l'on connaît aujourd'hui.
De nos jours, huit ou dix équipes de marques participent tous les ans au Tour de Vasel. Elles sont chacune composées de sept coureurs depuis 2010. Avant cette édition, il y avait huit coureurs par équipes et parfois neuf selon les éditions, mais ce nombre considéré comme trop dangereux fut abandonné. Les huit équipes font toutes parties des FVI WorldTeams, c'est-à-dire les meilleures équipes de la planète mais en cas d'imprévus, les organisateurs peuvent inviter des équipes de Continental FVI 1.
Classements et maillots
Classement général et maillot d'azur

Le maillot azur du leader du classement général est l’un des plus emblématiques symboles du Tour de Vasel. La couleur bleu, surnommée "azur", du maillot est censé représenter le Leu, principal fleuve et artère principale du pays, et les anciens duchés du Royaume de Vasel.
Le maillot distinctif est créé dès la première édition du tour en 1970 pour pouvoir reconnaître le premier au classement général. Il est d'ailleurs le seul maillot distinctif créé dès la première édition. C'est Marc Duflour, qui le premier revêtu la tunique, signe prémonitoire de sa victoire sur le tour quelques jours plus tard.

Le classement général au temps étant le classement le plus important, le cycliste y occupant la première place, même s'il est également en tête d'autres classements, porte le maillot jaune. Le second du classement par points, de la montagne ou des jeunes porte alors, par délégation, le maillot vert, à pois ou blanc.
C'est actuellement le fournisseur d'électricité vaselois SEB qui sponsorise le maillot depuis 2012. Comme ancien sponsor, on retrouve Samar qui fut le premier entre 1985 et 1999, la Caisse principale entre 2000 et 2008 et le Crédit Marisois entre 2009 et 2011.
Principaux classements annexes
Le classement par points désigne le premier du classement par points. A chaque étape un nombre de points est donné de façon décroissante aux premiers coureurs de l'étape. Certaine étape comme celle devant se finir par un sprint, rapporte plus de points qu'une arrivée en monatgne.
Créer en 1980 pour fêter les dix ans de la course, le classement avait pour but de donner un nouvel objectif aux équipe autres que le classement général. Un maillot violet identifie dans le peloton le leader du classement, ou le second, au cas où le leader de ce dernier est également le porteur du maillot azur. Sa couleur violette, surnommée pourpre, est choisie pour garder une unité avec le bleu du général et pour représenter le Treveri.
C'est l'opérateur mobile vaselois Tevacom qui sponsorise le maillot depuis 2017.
Le classement de la montagne est également créé en 1980. Chaque col, selon sa difficulté, rapporte des points, que l’on additionne afin de dresser ce classement. Les cols les plus difficiles sont classés "hors catégorie", les autres en 1ère, 2e, 3e puis 4e catégorie. Un maillot blanc à pois orange identifie dans le peloton le leader de ce classement, ou le second, au cas où le leader de la montagne est également le porteur du maillot azur. La couleur orange des pois fut choisie pour représenter les sommets des cols mais également la couleur du Royaume de Cantii.
C'est la société vaseloise Opam spécialisée dans le transport par câble, qui sponsorise le maillot depuis 2008.
Le classement du meilleur jeune est disputé par les plus jeunes coureurs du peleton de 25 ans maximum. Le meilleur d'entre eux au classement général revêt un maillot blanc ou le second si le leader du classement des jeunes est également le porteur du maillot azur. Il fut créé en 2000 pour les trente ans du tour et pour mettre en avant les jeunes coureurs qui participent à la course.
C'est l'entreprise polarienne spécialisée dans l’hôtellerie et le tourisme Élia Vacances va sponsoriser le maillot pour l'édition 2020. Élia Vacances sponsorise déjà le maillot doré du Tour du Polaro depuis 2016.
Autres classements et prix
Un classement par équipes fut créé en 1985 en prenant en compte les temps des trois premiers arrivés à l’étape. Ce classement était avant signalé par le port d’une casquette bleue par tous les membres de l’équipe. Cet usage de la casquette bleue est aujourd’hui perdu à cause de l'obligation du port du casque et depuis l'édition 2004 la meilleure équipe est signalée par un dossard bleu. Depuis 2012, en plus du dossard bleu, les membres de l’équipe en tête de ce classement peuvent également se signaler par le port d’un casque bleu, rappelant ainsi l'époque où l'équipe leader portait des casquettes bleues, ce casque bleu n’est toutefois pas obligatoire.
Un challenge de la combativité, aux règles de classements mouvantes, récompense à chaque étape le coureur le plus combatif. Un jury décerne ce challenge. Le combatif du jour précédent est signalé en course par un dossard rouge signifiant la bravoure et le courage du coureur. En fin de Tour, un Super combatif (c'est-à-dire le coureur ayant été le plus combatif pendant toute l'épreuve) est désigné. Ce prix n'est pas décerné à la suite d'une étape contre-la-montre, ni à l'issue de la dernière étape, il est donc décerné que onze fois par Tour.