Guerre coloniale du golfe
Guerre coloniale du golfe | |||
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![]() Photographie de troupes vaseloises lors de l'opération Koraha en Euromed. | |||
Informations générales | |||
Conflit | Grande Guerre | ||
Date | 19 septembre 1941 - 2 octobre 1944 (3 ans, 0 mois et 13 jours) |
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Lieu | Aldésyl | ||
Issue | Victoire socialiste décisive
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Belligérants | |||
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Commandants | |||
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La guerre coloniale du golfe comprend les campagnes menées à partir du 19 septembre 1941 en Aldésyl, dans le cadre de l'affrontement entre l'Union Socialiste GéCéenne et la Ligue Impérialiste durant la Grande Guerre. Le conflit aldésylien est la suite directe de la guerre d'Indépendance Mapétienne ayant prit fin le 14 juillet 1939.
Le terme de guerre coloniale du golfe est généralement employé pour désigner cet ensemble de conflits, bien que les appellations sont nombreuses et varient suivant les pays.
Contexte historique
Forces en présence
Union Socialiste GéCéenne
Forces branuyères

Contingent le moins important de la guerre coloniale du golfe, l'armée branuyère mobilise, en 1941, trois divisions d'infanterie représentant quelques 45 000 hommes équipés en majorité d'armes vaseloises, à l'image du fusil Timmermans, du fusil mitrailleur Fremault modèle 1912 ou encore de la mitrailleuse lourde MLo 33. L'Arméi possède alors près de 140 canons, d'une trentaine de chars modernes alors que la Nationaler Marine possède une quarantaine de chasseurs (dont de nombreux biplans), une dizaine de bombardiers, deux corvettes, trois patrouilleurs ainsi que huit dragueurs de mines.
Forces buiklandaises
Le gouvernement socialiste de Matthys Pietersen, en pleine réforme du pays, se referme sur ses frontières et refuse de s'engager au coté de l'Union Socialiste GéCéenne suite à l'invasion du Bellarmin ainsi que lors de l'invasion de Mapete. Les diplomates des membres aldésyliens de l'USGC se succèdent pendant plusieurs mois afin d'obtenir un soutien sur le théâtre continental, le succès tactique de l'offensive aérienne vaseloise du 2 février 1942 dans les Calypses finit de convaincre le gouvernement buiklandais qui soumet dès le 5 février devant le Vergadering l'entrée en guerre du pays. Le Buikland déclare dans la foulée la guerre à l'entente aldésylienne alors que le pays compte quelques 100 000 soldats répartis dans 8 divisions, nombre qui approcha les 150 000 au cours de l'année 1942 suite à la mobilisation générale.
Forces mapetiennes
La néo-nation mapetienne, sortant de sa guerre d'indépendance, peine à constituer une armée à l'aube de la guerre coloniale. Malgré une population approchant les trois millions de mapetiens, le pays possède seulement une division d'active (environ 10 000 hommes) fortement équipée mais faiblement entraînée. La mobilisation permet de faire grimper le nombre de soldats à 80 000 hommes équipés à divers degrés, seule la division d'active est alors réellement armée avec des critères modernes regroupant la petite cinquantaine de chars mapetiens. L'armée est cependant bien équipée en terme de canons avec 288 pièces légères, 96 pièces lourdes mais surtout 320 canons antichar de 88 mm.
L'aviation mapetienne ne comporte que de vieux biplans ne dépassant pas la cinquantaine d'appareils alors que la marine, assez moderne en comparaison avec l'aviation, est essentiellement composée de petits patrouilleurs (27) mais aussi de 12 torpilleurs, de 6 destroyers ainsi que 2 croiseurs.
Forces vaseloises
L'armée vaseloise est la plus moderne d'Aldésyl, notamment suite à l'arrivée au pouvoir de Lionel Dumortier ayant favorisé le réarmement vaselois. Lors de la mobilisation de 1941 l'armée vaseloise compte 1 600 000 hommes dans ses rangs, encadrés par 40 000 officiers. Les soldats sont notamment équipés du fusil MAV 34, mais également du plus ancien fusil Timmermans, du fusil mitrailleur Fremault, de la mitrailleuse lourde MLo 33, du pistolet PAM 31P ou encore du revolver Delevingne.
L'armée de terre déploie à elle seule plus d'un million d'hommes groupés en 90 divisions, elles mêmes groupées en 18 corps d'armées formant les 3 armées suivant ainsi la hiérarchie :
- Armée (360 000 hommes), composée de 6 :
- Corps d'armée (60 000 hommes), composé de 5 :
- Division (12 000 hommes), composée de 4 :
- Régiment (3 000 hommes), composé de 3 :
- Bataillon (1 000 hommes)
- Régiment (3 000 hommes), composé de 3 :
- Division (12 000 hommes), composée de 4 :
- Corps d'armée (60 000 hommes), composé de 5 :
On compte en 1941 quelques 991 blindés dans ses rangs dont 730 chars (342 Laure Ty.II, 172 moyens à définir, 40 lourds à définir et 176 légers obsolètes à définir) et près de 5 000 canons (320 obusiers de 155 mm à définir, 1 800 canons de 75 mm modèle 1885 et 2 800 canons antichar de 47 mm modèle 1924).
L'aviation vaseloise est fortement doté avec 1160 avions, comprenant 440 chasseurs Dioné II et PCA C-79, 600 bombardiers Ixions II, III et PCA B-75 ainsi que 120 Obéron II de transport. La Marine n'est pas en reste avec son porte-aéronefs, 6 cuirassés, 25 croiseurs, 74 destroyers, 24 submersibles, 14 avisos ainsi que 44 divers autres bâtiments.
Mouvement de libération nationale
La résistance à la colonisation sylvanaise s'organise autour du parti communiste d'Isøen à la fin des années 1930 suite à l'indépendance de Mapete sans toutefois obtenir les soutiens au sein de la population. Le MLN ne compte qu'un petit millier de sympathisant en 1941 sans possédé d'armement moderne.
Entente Aldésylienne
Forces aldérekoises
L'Aldérico, comprenant alors encore le Kahan Astyd en son sein, est le pays le plus peuplé d'Aldésyl avec plus de 62 millions d'habitants et dispose de la plus importante armée en 1941 en mobilisant 4,7 millions d'aldérekois dans 310 divisions formant 10 armées. Cependant l'armée Aldérekoise souffre d'un mauvais équipement et d'unités de piètres qualités réduisant grandement sa supériorité numérique sur le terrain. L'infanterie compte plus de 7 000 canons et 2 500 blindés de qualité somme toute relative.
L'aviation aldérekoise souffre du même problème que son armée de terre avec un important nombre d'appareils de type biplan grandement dépassés par les chasseurs modernes. C'est ainsi que le pays aligne plus de 4 000 appareils (1 100 chasseurs, 400 chasseurs-bombardiers, 2 500 bombardiers) dont seulement 290 rivalisent avec les performance de l'Ixion III vaselois.
La flotte aldérekoise peut néanmoins se targuer d'être la plus moderne d'Aldésyl malgré son faible tonnage comprenant 7 cuirassés, 8 croiseurs, 22 destroyers, 72 submersibles et 142 divers autres bâtiments.
Forces euromédiennes
L'Euromed mobilise, en 1941, quelques 675 000 hommes (45 divisions) fortement motorisés avec plus de 5 800 véhicules sans toutefois possédés de chars ou de canons préférant alors l'utilisation d'automitrailleuses. La marine euromédienne possède 2 croiseurs lourds, 4 croiseurs légers, 4 sloops, 5 destroyers obsolètes et quelques navires de soutien. L'armée de l'air compte quand à elle 246 appareils, majoritairement des chasseurs.
Forces sylvanaises
Malgré de lourdes pertes, proportionnellement à ses capacités, durant la guerre d'Indépendance Mapétienne, l'armée sylvanaise est toujours redouté sur le continent aldésylien de par son entrainement. En 1941, le pays mobilise 15 divisions d'infanterie, dont une division d'active entièrement motorisée, soit près de 245 000 jeunes hommes. L'armée comprend seulement 30 chars légers de bonne facture, d'une quarantaine de chars d'assaut obsolète desservant des régiments d'infanterie et de 174 automitrailleuses appuyés par 980 canons dont plus de 200 à vocation antichar. L'aviation ne comporte qu'une centaine d'appareils alors que la flotte sylvanaise dispose de 2 garde-côtes cuirassés, 5 submersibles, 4 avisos et 76 divers bâtiments de petit tonnage.
Forces isøenienes
L'État d'Isøen ne dépasse pas les 200 000 habitants en 1941 et ne dispose pas réellement d'une armée mais d'unités paramilitaires fidèles au régime fantoche ainsi que de gardes-côtes, la réelle défense de l'île étant l'affaire de la Sylvania. L'ensemble des effectifs atteint péniblement les 10 000 hommes faiblement armées soutenu par une dizaine de canons de campagne et d'une trentaine d'automitrailleuses. La flotte se compose de deux dragueurs de mines et de quatre vedettes de patrouille.
Opérations militaires
1941 : invasion colonialiste de Mapete
Article(s) détaillé(s) : Invasion de Mapete, Bataille des Calypses, Opération Cardinal
L'Union Socialiste GéCéenne, en réaction à l'invasion du Bellarmin par l'Akitsu lui déclare la guerre le 27 août 1941, lançant la mobilisation générale dans les pays socialistes. Le conflit n'atteint pas le continent aldésylien, bien que des négociations sécrètes se déroulent entre l'entente aldésylienne et la Ligue Impérialiste aboutissant à des accords de coopérations et de non-agression d'une durée de dix ans le 6 septembre 1941. L'entente aldésylienne déclare à la guerre à l'USGC dès le lendemain portant de ce fait la Grande Guerre sur le dernier continent encore en paix, la déclaration de guerre est suivi le 8 septembre par les membres de la Ligue Impérialiste. Les premières escarmouches se déroulent étrangement à Isøen entre paramilitaires et socialistes du MLN. Sur le continent, aucune action n'est engagé voyant la Sylvania et le Vasel se retrancher dans leurs fortifications de la cordillère des Calypses, bombardant de temps à autres des positions de l'autre coté de la frontière sans grandes convictions.
Le conflit change de tournure le 19 septembre 1941 lorsque des péniches de débarquement atteignent les trois principales îles de Mapete. Les débarquements se déroulent sans résistance sur l'île de Nuku Alofa et l'île de Tabomoa, prises d'assaut respectivement par les aldérikois et les euromediens. Cependant l'assaut de l'île de Malapo par les unités expérimentées sylvanaises se heurte à la 1ère division mapetienne regroupant l'ensemble des chars insulaires, l'intervention de la division d'élite permet d’empêcher l'établissement d'une tête de pont, repoussant ainsi la tentative de débarquement sylvanaise. L'échec sylvanais pousse l'entente à réorienté ses prochaines vagues vers des objectifs secondaires délaissant alors l'île de Malapo.

L'île de Nuku Alofa est la première à tomber aux mains de l'entente après huit jours de combats fortement inégales opposant deux divisions aldérikoises (~30 000 soldats) au soutien aérien et naval important à quelques 20 000 mobilisés faiblement armés défendant principalement Nuku Alofa. Mapete se voit alors amputé d'un quart de ses effectifs alors que son aviation subit défaite sur défaite faisant apparaitre une épée de Damoclès sur les navires mapetiens privés de couverture aérienne. La situation s’aggrave le 30 septembre lorsqu'un terrain d'aviation est capturée sur l'île de Tabomoa permettant à l'Euromed de positionner ses bombardiers et chasseurs à portée de la capitale, une puissante contre-attaque s'engage afin de récupérer l'aérodrome lors de l'arrivée de renforts mapetiens le 2 octobre. Devant une nouvel échec de débarquement sur l'île principale de Malapo par un corps aldériko-sylvanais, le petit aérodrome de Pohaturoa devient alors le point-clef de l'invasion de Mapete focalisant dès lors une grande partie des combats. C'est ainsi qu'au pic de la bataille de l'île de Tabomoa, le 17 octobre, près de 35 000 mapetiens s'opposent à 50 000 assaillants. La défense absolue de l'aérodrome ordonnée par l'état major mapetien plonge deux de ses divisions dans un encerclement les forçant à se rendre le 21 novembre après 26 jours d'isolement complet. Le corps expéditionnaire vaselois, arrivé sur l'île le 23 novembre, considère le Kinuvu comme perdu, préférant ne pas engager ses 12 000 hommes précipitamment et exfiltrer les 15 000 mapetiens vers Malapo. L'île principale devient alors la forteresse socialiste de la mer Médigécée, regroupant les dernières divisions mapetiennes (1ère, 3e, 7e et 8e div) et le corps expéditionnaire vaselois pour un total de 52 000 soldats. Malgré la prise de l'île de Tabomoa et de ses terrains d'aviations, la victoire stratégique est limitée pour l'aviation de l'entente aldésylienne qui voit arriver avec le corps expéditionnaire une soixantaine de Dioné II ainsi que ses pilotes expérimentés.
Un statut-quo s'installe durant la fin de l'année 1941 suite à la neutralisation des forces en présence, seul quelques escarmouches aériennes et navales de faibles ampleurs viennent perturber le calme mapetien. Les premières tentatives de franchissement des Calypses par de petites unités voient les premiers morts continentaux durant le mois de décembre, on ne compte toutefois que 7 morts et 32 blessés lors de ces timides tentatives de part et d'autre. L’événement notable de décembre 1941 a lieu le 18 lors de l'opération Cardinal mené par le Vasel afin de prendre sous contrôle ou mettre hors de combat les navires vulcaniens pouvant être atteint suite à l'arrivée du général pro-deltan Clinton McKay à la tête de l'état vulcanien. À l'aube de l'année 1942, le bilan est catastrophique pour Mapete qui a perdu plus de la moitié de son armée et la quasi totalité de son territoire, l'État-Major vaselois est quand à lui préoccupé par son incapacité à enfoncé frontalement les fortifications des Calypses sans une une domination aérienne et de la possible reddition de son seul allié sur le théâtre aldésylien semblant pouvoir n'être sauvé qu'avec une domination maritime. La stratégie du Général d'armée Lionel Dumortier et de son État-Major s'oriente dès lors vers la supériorité aérienne puis maritime du continent tout en tentant à l'île forteresse de Malapo de rester à flot.
1942 : duels suprémacistes
L'affrontement aérien des Calypses
Article(s) détaillé(s) : Bataille des Calypses
Les premières opérations aériennes de grandes ampleurs sont lancées par la force aérienne vaseloise à partir du 7 janvier 1942 sous le commandement direct du chef d'État-Major aérien Nathan Gricourt. Ce sont ainsi 600 Dioné II et PCA C-79, dont un tiers sont fraichement sortis des chaines de production vaseloises d'Epsilav, qui se massent dans les terrains d'aviations proches des Calypses harcelant quotidiennement l'aviation de l'entente. L'aviation sylvanaise est rapidement dépassée, ne devant son salut qu'à l'arrivée d'appareils aldérekois et euromediens bien que souvent inadaptés aux combats. Au 14 janvier, les pertes sont quasiment à sens unique, on compte alors 120 appareils hors de combat du coté de l'entente aldésylienne face à 19 appareils de la FAV détruits. La tendance s'inverse lors de la journée du 15 janvier, lorsque les escadrilles de chasseurs modernes aldérekois mènent un important raid sur différents aérodromes infligeant de sévères pertes aux chasseur vaselois, ce jour, appelé dès le soir même par la FAV « jeudi noir », comptabilise 156 avions abattus ou détruits au sol. La victoire stratégique est totale pour l'entente sans toutefois qu'elle n'en profite pleinement, n'osant pas engagé un assaut terrestre ou des bombardements de grandes ampleurs afin d'anéantir l'aviation vaseloise suffocante. L'opération donne un coup d'arrêt à l'action offensive vaseloise qui ne reprend que le 2 février 1942 après une réorganisation de la hiérarchie des unités aériennes et des règles d'engagements, les unités sont maintenant répartis en escadron et escadrilles reprenant en partie la hiérarchie établie dans l'aviation aldérekoise, l'organisation se décline également aux unités de bombardiers qui engagent la bataille des Calypses lors de la reprise de l'offensive vaseloise.
Le 2 février est un coup de poker pour Nathan Gricourt, souhaitant bluffé l'entente sur les capacités réelles de son aviation, c'est la première utilisation massive d'amphétamines dans l'armée vaseloise devant permettre aux aviateurs de se lancer dans plus de 48 heures de raids, certains d'entre eux dépasseront la quinzaine de sorties. À 10h50, 800 bombardiers (en majorité des Ixion III et des PCA B-75), escortés par près de 420 Dioné II et PCA C-79, s'élancent pour deux jours de bombardements intensifs ciblant pistes d'aviations, industries, fortifications et voies de ravitaillements dans le sud de la Sylvania. L'attaque entame grandement la capacité de l'aviation de l'entente aldésylienne à défendre l'espace aérien dans les Calypses tout en la persuadant que l'aviation vaseloise est entre 4 à 5 fois plus importante que ses capacités réelles. Cependant les fortifications protégeant la frontière ne subisse que des dégâts mineurs n'impactant pas leurs fonctionnements et empêchant, de ce fait, une éventuelle opération terrestre, elles continuent de faire l'objet de multiples bombardements durant les mois de février et mars sans résultats concluants. L'opération est considéré comme un succès par les forces socialistes qui voit le rapport de force aérien s'inverser mais également l'entrée en guerre du Buikland à leurs cotés.

Les Calypses regroupent à partir du mois d'avril la plus grande concentration d'avions de chasse que l'Aldésyl ait connu, focalisant alors la quasi totalité des aéronefs de l'entente. C'est sur un front aérien de presque 700 km que les deux camps s'affrontent à travers divers escarmouches, menant de temps à autre des raids plus importants visant les infrastructures stratégiques à portée de bombardement. Le Vasel est plus durement impacté que la Sylvania, dut à la présence d'importantes usines dans la région, notamment à Izicourt et Arlin où Pastoret construccion aeronautica regroupe l'ensemble de ses capacités de production aéronautique. Devant la menace constante, les industries s'écartent progressivement du front de part et autres des Calypses durant l'année 1942.
Le mois de septembre 1942 est le tournant de la bataille des Calypses, l'aviation de l'entente, ayant subit de lourdes pertes durant l'été, combat désormais à 1 contre 6 précipitant sa chute. Cette supériorité aérienne permet à l'État-Major vaselois de remplir son objectif initial et de mettre en place un pont aérien avec Malapo tout en préparant sereinement une offensive terrestre à travers les Calypses. Les bombardements d'octobre et novembre 1942 ont des impacts beaucoup plus importants sur les fortifications sylvanaises que ceux de février et mars.
Le blocus de Malapo
Article(s) détaillé(s) : Bataille de Malapo, Bataille des Océans
La résistance aérienne de Malapo empêche toute nouvelle tentative de débarquement sur l'île tout en repoussant les vagues de bombardements de l'entente aldésylienne. Un blocus maritime commence à prendre forme devant l'enlisement de la situation durant le mois de février 1942 menant à une série d'escarmouches navales, visant également des convois marchands naviguant dans les eaux de Médigécée. La Bataille de Malapo devient dès lors l'une des facettes de la Bataille des Océans. L'île est au bord de la famine durant l'été 1942 et ne doit son répit qu'à la mise en place d'un point aérien durant le mois de septembre avec le Vasel suite à l'obtention de la supériorité aérienne dans les Calypses.
1943 : les offensives socialistes
Après une certaine accalmie durant l'hiver 1942-1943 permettant aux états-majors socialistes de finaliser l'offensive continentale connu sous le nom d'opération Wraak ainsi que la future campagne d'Isøen (Opération Módelleyfi), l'aviation socialiste focalise ses bombardements dans la poche du Vautier à l'extrémité sud des Calypses. Les deux opérations sont déclenchées simultanément le 10 mars 1943 après la diffusion de messages radios auprès de franc-tireurs et résistants.
L'offensive continentale
Article(s) détaillé(s) : Opération Wraak
Initialement prévue pour focaliser l'offensive dans le Vautier (actuel Rédanie), l'entrée en guerre du Buikland et la suspicion de fuites modifient les plans socialistes en faveur de la vallée du Kirel dans le nord de la Cordillère des Calypses. Une importante phase de désinformation et de diversion est menée dès le mois de février sous la direction même du Général Dumortier, Gouverneur Général du Vasel, à base de bombardements, diffusions de tracts aux civils ainsi que par des largages d'équipements à la résistance.
L'opération débute officiellement le 10 mars 1943 par l'engagement diversif de 4 divisions socialistes dans le Vautier qui atteignent le soir-même les faubourgs de Wöltiert. La rapide avancée, sans grande résistance, des unités de diversion en Rédanie fait craindre à l'état-major socialiste l'échec de la phase de désinformation, l'ordre de tenir la position dans le Vautier est donné peu avant 23 heures alors que l'offensive dans le nord des Calypses, prévue pour le 12 mars, est suspendue. La première armée sylvanienne, principalement retranchée dans Wöltiert, reçoit quand à elle l'ordre de ne pas mener de contre-offensive, de laisser les unités socialistes avancer et de n'opposer qu'une guerre de sabotage et d'escarmouches jusqu'au centre historique de la ville, peu propice aux blindés socialistes.
Certains généraux comme Barthélemy De la Croix désapprouvent l'arrêt de l'opération, voyant malgré la non réaction sylvanienne une occasion incroyable pour les forces socialistes en Rédanie. L'impulsion d'Alexandre Kalpui, désireux de voir l'offensive continentale desserré l’étau autour des îles mapetiennes, se range au coté du général De la Croix, ils seront rapidement rejoint par le branuyer Auguste Rabinger ainsi que le chef d'état-major des forces terrestres du Vasel Didier Phare. Malgré une certaine réticence des frères Gricourt, Lionel Dumortier ordonne la reprise de l'offensive de diversion le 11 mars aux alentours de midi. Seuls quelques secteurs minés ralentissent l'avancée socialiste leur permettant d'atteindre les abords de la ville historique dès le 12 mars. La première armée sylvanienne de Tommy Latulippe engage alors sa contre-attaque, bientôt rejoint par la deuxième armée euromédienne, soit un regroupement d'environ 60 divisions que le Général Dumortier considère comme « satisfaisant » pour lancer la seconde phase de l'opération avec la réelle offensive du Kirel.
Auguste Rabinger, chargé de contenir la contre-attaque de l'entente, a sous ses ordres 22 divisions (dont les 4 ayant participé à l'offensive du Vautier) ainsi que près d'un tiers des pièces d'artilleries socialistes, réparties sur la ligne de défense Rabinger ayant était établie le long de la Colme, frontière naturelle entre le Vasel et la Sylvania à l’extrémité sud des Calypses. Cette ligne a pour objectif de tenir jusqu'à la capitulation de Menvic que les prévisions socialistes estiment à l'hiver 1943. Barthélemy De la Croix est quand à lui en charge de l'offensive nord et franchi le Kirel, frontière naturelle nord du Buikland, le 15 mars avec trois armées vaseloises (~90 divisions) et 4 divisions buiklandaises appuyées par une grande partie de l'aviation socialiste.
Surpris par l'offensive nord, l'entente peine à s'organiser et ralentir l'avancée en Sylvania de Barthélemy De la Croix, ainsi début avril, les socialistes se sont déjà enfoncé de presque 100 kilomètres derrière la cordillère des Calypses. L'entente ne parvient à consolider ses positions qu'à la fin du mois d'avril suite à l'acheminement de plus de 100 divisions sur le chemin du général vaselois.
La libération d'Isøen
Article(s) détaillé(s) : Opération Módelleyfi
L'assaut naval a lieu dans la nuit du 9 au 10 mars 1943 sur les côtes de Sværdet aux alentours de Junprør et mobilise une centaine de navires vaselois ainsi que quelques 140 navires de débarquement.