Coup d'État du 3 mars 2019
Coup d'État du 3 mars 2019 Le rétablissement de l'ordre | |||
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![]() lieutenant colonel Tikiki, chef des putschistes qui a déclenché le coup d'état | |||
Informations générales | |||
Conflit | Résistance-Putschistes | ||
Date | du 3 mars au 10 mars 2019 | ||
Lieu | ![]() |
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Changements territoriaux | aucun | ||
Belligérants | |||
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Commandants | |||
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Le coup d'état du 3 mars 2019 est un putsch militaire ayant sévi dans le Royaume de Mapete du 3 au 10 mars 2019 et déclenché par plusieurs groupes militaires de l'armée Mapétienne envers Onaku Kawazulu, roi-guerrier, et son gouvernement. Le chef de file des putschistes est Aferatu Tikiki qui s'autoproclame président de la République Démocratique de Mapete, lieutenant-colonel de l'armée mapétienne et leader de la République.
Ce coup d'état déclenchera une vague de conflit entre la Résistance ( pro démocratie) et les putschistes du "Rétablissement de l'Ordre" et aboutira avec la mort d'Aferatu Tikiki par les forces spéciales du BOAS et au rétablissement de la Monarchie élective par Tremaine Walcot, chef de la Résistance.
Causes du coup d'État
Politique écologiste et anti militariste
Les causes les plus probables sont liées à la politique écologiste et anti-militariste d'Onaku Kawazulu. En effet , celui-ci lance de grands programmes visant à faire de Mapete un exemple mondial en terme d'écologie. Kawazulu part du principe que l'armée n'a pas à être financer autant ( voir pas du tout ) par l'Etat Fédéral qui doit se concentrer sur des priorités jugées plus urgentes: l'environnement, l'éducation et la culture.
En 2018, Kawazulu se retire de la plupart des traités militaires et fait voter une loi qui supprime le Ministère des Armées, le rôle du roi-guerrier en tant que chefs des armées, la vente des armes et du matériel militaire à toutes les Nations qui en ont plus besoin.
Ce changement de priorité va faire naître un sentiment d'abandon de souveraineté, l'abandon des troupes mapétiennes et va provoquer la colère des plus conservateurs et des plus nationalistes. On estime que le mouvement du Rétablissement de l'Ordre est né juste après les votes à l'Assemblée Insulaire de ces lois écologistes et anti-militariste.
Enfin, le pacifisme affichée de Kawazulu est perçu comme utopiste et comme un amateurisme à toute épreuve.
Avancées sociales difficiles
Certaines avancées sociales sont également malvenues comme le mariage et l'adoption des couples de même sexe qui horripile les plus conservateurs. D'autres avancées sociales sont réputées "contre-productives" comme le développement des aides sociales pour les plus démunis qui sont accusées de creuser un déficit gigantesque et sont perçus comme un "gâchis monumental" de l'argent public.
Le financement de certaines associations ne plaît pas notamment les associations à caractère communautaire qui renforce l'impression de ghetto dans les villes et de stigmatisation dans les villages les plus reculés. La politique sociale est perçue comme trop généreuse et les plus conservateurs estiment que ce n'est pas la priorité absolue de la Nation préférant se concentrer sur les infrastructures de transports, la protection des populations contre les épidémies, les catastrophes naturelles etc...
Un rapprochement avec les démocraties de l'Union Philicienne
Le troisième point qui met en colère le "Rétablissement de l'Ordre": le rapprochement avec les pays de l'Union Philicienne qui est perçue comme un "néo-colonialisme". Le Polaro désirant un musée, la femme du Roi-guerrier qui est ancorienne ou encore le rapprochement avec le Sunrise et l'Harada sur le plan diplomatique mettent en colère les partisans de l'ancienne OTEI et du souverainisme insulaire.
le "Rétablissement de l'Ordre" estime qu'il faut se rapprocher de l'Akitsu pour pouvoir bénéficier d'une protection optimale et se protéger des invasions économiques de l'UP.
Déroulement
Attaques de commandos putschistes

3 attaques sont menés par des commandos lourdement armés du mouvement "Rétablissement de l'Ordre" mené par Aferatu Tikiki.
Le premier commando est positionné prés du Palais Royal et attaque en premier lieu les gardes du Palais. Aferatu Tikiki arrive à pénétrer dans les lieux avec prés de 300 hommes. Il neutralise les agents de sécurité ainsi que l'ensemble du personnel. La famille du Roi-Guerrier Kawazulu est en cours d'évacuation mais seul la première dame s'en sortira. Onaku Kawazulu est pris en otage et envoyé sur le peloton d'exécution.
Le deuxième commando s'en prend à l'Assemblée Insulaire où l'ensemble des députés est réuni ainsi que le Gouvernement concernant un grand projet de loi. Plusieurs députés sont tués, pris en otage et l'ensemble du Gouvernement Fédéral est exécuté sur le champs. Le bâtiment est pris d'assaut en quelques minutes seulement par un commandos de 150 hommes.
La troisième attaque concerne les bureaux du 1 er Minitre mais se terminera par un échec des putschistes qui parviennent tout de même à prendre le pouvoir par la force.
Trés vite dans l'ensemble du pays, plusieurs anciens militaires tournent le dos au Roi-Guerrier et prennent les armes en faveur de Tikiki. Des combats ont lieu dans les principales villes du Pays et une Résistance pro-démocratie se forme pour lutter contre les putschistes.
Mort du Roi-guerrier et des membres du Gouvernement
Lors de ses attaques, le Roi-Guerrier Onaku Kawazulu est exécuté ainsi que les membres du Gouvernement Fédéral. Dans le même temps, le siège de Mapete Première est pris d'assaut. Les journalistes sont priés de quitter les lieux ou sont exécutés.
Outre les membres du Gouvernement et du bureau du Roi-Guerrier, certains conseiller sont tués mais d'autres arrivent à s'échapper comme Tremaine Walcot
Massacres et exécutions

Les massacres et les exécutions se multiplient pendant plusieurs jours dans tout le pays , la Résistance et les putschistes se disputent des quartiers entiers dans les grandes villes. Plusieurs militaires seront tués, plusieurs civils également. Des journalistes vaselois ancoriens et haradiens seront également tué tout au long de la semaine.
Dans le même temps Tikiki impose la loi martiale, et supprime les libertés fondamentales. Les putschistes prennent la capitale Mapete, ainsi que la moitié de Nuku Alofa et une partie du Kinuvu
Mise en place de la Résistance

Face aux combat la Résistance s'organise, un Conseil National de la Résistance voit le jour avec à sa tête Tremaine Walcot qui mène des troupes sur l'île de Nuku Alofa. Il est nommé chef de la Résistance à l'unanimité. Réputé héroïque et ayant échappé aux massacres du Palais Royal, Walcot est considéré comme un homme sûr face à la folie de Tikiki. Dans les autres îles, notamment dans le Kinuvu, la Résistance et les Putschistes s'affrontent violemment tandis qu'à Nuku Alofa, les deux parties se neutralisent lors d'un long siège.
Combats,coalition internationale, sièges militaires et dénouement

Les combats sont rudes, dans la capitale, les tensions ont extrêmes autour des ambassades des pays de l'Union Philicienne qui accueillent de nombreux députés, opposants ou autre membres de la Résistance. Les putschistes se positionnent autour des ambassades, coupent les relations diplomatiques avec les membres de l'UP tout en continuant leur massacre auprès des journalistes et de diplomates.
Le Vasel décide de se joindre à l'UP pour protéger ses intérêts à Mapete. Une menace d'intervenir militairement se fait ressentir. Le pays déploie sa marine dans les eaux mapétienne et effectue des tirs sur des cibles ennemies marines comme terrestres[1].
Le vendredi, Tikiki décide d'attaquer l'ambassade de l'Harada considérant que le vote du Parlement haradien en faveur d'une intervention militaire est un acte de guerre. Tikiki avait 7 jours pour quitter le pouvoir et lancer de nouvelles élections, le dictateur ne respectera jamais l'ultimatum philicien.
la coalition internationale menée par l'Ancore attaque des positions putschistes prés des ambassades respectives et plusieurs commandos du BOAS débarquent dans la capitale pour tuer Tikiki.
Le dictateur sera finalement tué le dimanche aprés-midi à la suite de l'intrusion d'un commando ancorien.
Le soir même, les combats cessent partout dans le pays, Tremaine Walcot revient à Mapete et décrète la fin du putsch.
Conséquences
Bilan
Le bilan du putsch est parmi les plus meurtrier de ce début de 21ème siècle. On dénombre pas moins de 2.300 morts en 1 semaine dont majoritairement des membres de la Résistance, des journalistes, des diplomates ou encore des civils.
Nationalité des victimes :
Mapete : 2 000
Polaro : 91 dont 7 journalistes de PolaroTV et François-Xavier Malesterg, le PDG d'Élia Vacances[2]
Harada : Plus de 200 morts identifiés.
Ancore : 62 victimes dont 22 journalistes, 15 diplomates et 25 militaires du VI infanterie de la Ancorian Navy.
Vasel : 106 victimes vaseloises identifiées principalement des touristes ou des expatriés
Le bilan matériel est aussi lourd: des routes sont coupées, les lignes aériennes sont fermées et de nombreux flux de capitaux sont partis.
L’après "coup d'état"
L’après coup d'état mettra au pouvoir Tremaine Walcot qui devra refonder tout un pays meurtri par le coup d'état. Il devra revoir l'ensemble des politiques menées précédemment en prenant en compte la nécessité d'une armée.
Tremaine Walcot devient donc le Roi-Guerrier par intérim , élu par le Conseil National de la Résistance qui devient le Gouvernement provisoire en attendant des élections insulaires et royales.
Hommages
Ancore : le 1er Avril 2019, une cérémonie d'hommage rassemblant les 4 pays coalisés ( Ancore, Harada, Polaro et Vasel) ainsi que l'état mapétien est organisée à Waltenburry en hommage aux victimes. Le VI d'infanterie de l'Ancorian Navy est par ailleurs renommé en Mapete division en honneur au groupe d'infanterie qui protégea l'ambassade d'Ancore au prix de 15 de ses frères d'arme.
Polaro : le vendredi 22 mars est organisée une cérémonie nationale d'hommage aux victimes polariennes, philiciennes et mapetiennes de ce putsch militaire dans le cimetière militaire de la capitale Galax. «L'horreur doit laisser sa place au peuple, à la liberté et à la démocratie, mais nous ne devons pas pour autant nous leurrer sur ce qui a provoqué ce chaos » annonce la Première Ministre Zoé Gallet, qui souhaite un « un renouveau dans les relations entre l'archipel de Mapete et la Philicie » en n'en appelant à « la volonté et le respect de chacun ». [2]
Mapete : 3 jours de deuils national ont eu lieu du 19 au 22 mars 2019 pour rendre hommage à l'ensemble des victimes du putsch ( militaires, civils étrangers etc...). Le samedi 23 mars, un hommage national a eu lieu dans la ville de Mapete et dans les principales villes du pays.
Vasel: 1 minutes de silence est respecté le samedi 23 mars dans l'ensemble du pays, le lundi 26 mars, les écoles et les établissements publics respectent 1 minute de silence en l'honneur aux victimes.[3]
Notes et références
- ↑ https://squirrel.romukulot.fr/squit/24018#perm
- ↑ 2,0 et 2,1 [1] Thread sur Squirrel de l'hommage national polarien aux victimes, le 22 mars 2019.
- ↑ http://squirrel.romukulot.fr/squit/24183#perm