État de Juren

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Etat de Juren
12 novembre 19357 janvier 1947
(12 ans)
Drapeau
Drapeau de l'Etat de Juren.
Devise Force et Autorité
Informations générales
Statut Dictature totalitaire
Gouvernement Guide suprême Henrich Juren
Capitale Carnack
Langue Deltan
Monnaie Jurenis (₨)
Démographie
Gentilé Jurénois et Jurénoise
Population 16 158 540 (1946)
Histoire et événements
12 novembre 1935Coup d'état d'Henrich Juren et arrestation du futur empereur Hector V
14 novembre 1935Fin de l'empire et proclamation de l'Etat de Juren
11 juin 1938 Début de la déportation des races jugées inférieures vers les camps de concentration
19 janvier 1940Entrée en guerre aux côtés de l'Empire Deltan
23 juin 1941Invasion du sud de la Mandelsy par les troupes Jurenoises
28 septembre 1941Début de l'extermination des races jugées "inférieures" dans les camps d'extermination
2 avril 1946Débarquement de la coalition
7 janvier 1947Capitulation de l'Etat de Juren

L'état de Juren est un régime autoritaire ayant pris le contrôle de l'Empire Carnackien de 1935 à 1947. Le pays change également d'intitulé et se nomme état de Juren suite à la chute de l'Empire. Il s'agit de l'une des périodes les plus sombres de l'histoire carnackienne. Le régime impérial s'écroule au profit d'une dictature militaire instaurée par le Général Henrich Juren.

Le 12 novembre 1935, l'empereur George II décède et alors qu'Hector V s'apprêtait à monter sur le trône, son cousin le comte Henrich Juren qui n'est autre qu'un des principaux général de l'armée impériale procède à un coup d'état. Il s'empare du pouvoir avec le soutiens de l'armée. Il met un terme à l'empire et proclame le 14 novembre 1935 l'état de Juren à savoir un état militaire autoritaire prônant une idéologie fasciste et expansionniste. L'Etat de Juren prendra fin le 7 janvier 1947 suite à sa capitulation face à la coalition lors de la Grande Guerre.

1920-1935: Un Empire fragilisé

Des centaines d'hommes faisant la queue pour trouver un travail en 1931

Le début du XXe siècle est une période d'incertitude pour l'Empire qui connait une très grande crise économique suite à la dévalorisation de sa monnaie. Le taux de chômage est si haut qu'il atteint les 34% en 1931. La pauvreté gagne énormément de terrain dans la société carnackienne à telle point qu'elle commence à révéler de très grandes inégalités. Durant cette époque que l'on nomme Les années noires, la moitié des carnackiens vivent sous le seuil de pauvreté et la plupart d'entre eux vivent dans des habitats délabrés et ne peuvent subvenir à leurs besoins.


Un fossé immense sépare cette pauvreté extrême qui concerne des millions de carnackiens à une élite peu nombreuse mais aux richesses immenses. Une élite qui plait de moins en moins à la population car cette dernière ne se prive guère d'extravagance dans ces temps difficiles. Alors que nombreux sont ceux qui périssent de malnutrition et de maladies, les grandes familles carnackiennes continuent leurs vies dans le plus grand luxe assumant fièrement leurs très grands galas.

Riches familles carnackienne à un banquet en 1932

Quant à la famille impériale, elle n'est pas non épargnée par les critiques. En effet, on considère à cette époque que plus d'un carnackien sur trois souhaitait mettre un terme à la monarchie et aux privilèges de la famille impériale. Il faut dire que l'empereur George II ne semblait que très peu se soucier de son peuple et des conditions déplorables dans laquelle il se trouvait. Il vivait comme déconnecté de la réalité économique et sociale du pays. De nombreux historiens ont expliqué qu'en ces temps de crise, la famille impériale pouvait dépenser jusqu'à de 450 000 Slyce Carnackien par jour pour s'assurer d'une vie luxuriante et garantir son prestige auprès des grands de ce monde.


Il apparait évident que la fragilité économique et sociale de l'Empire jumelée à la vie luxuriante d'une famille impériale à contre temps ont facilité grandement les contestations et quelques années plus tard la monté au pouvoir de Henrich Juren et la fondation de l'Etat de Juren. Le grand historien Zackary Olioz a dit: "L'Empire est né d'un grand empereur mais il doit sa chute à un empereur qui se veut trop grand". En quelque sorte, le régime impérial s'est fragilisé voir écroulé de lui même avant même le coup d'état du 12 novembre 1935.

1935:L'instauration de l'Etat de Juren

L'émergence de l'état de Juren remonte au coup d'état du 12 novembre 1935, mené par Henrich Juren . Ce dernier était un militaire de carrière qui avait rassemblé de nombreux partisans au sein de l'armée, partisans qui étaient mécontents du régime impérial en place.

Le coup d'état de Henrich Juren a été rapide et efficace. Bravant l'autorité de l'Empereur, il a pris le pouvoir en faisant appel à l'armée, qui était prête à soutenir un changement de régime. Et c'est ainsi que l'État de Juren est né.

L'état de Juren a instauré une dictature autoritaire et fasciste, qui s'est caractérisée par une forte idéologie nationaliste et raciale. Cette idéologie était axée sur la supériorité de la race Jurenite et la purification de l'état des éléments considérés comme impurs, tels que les minorités ethniques, les opposants politiques, les rebelles, les homosexuels et les personnes ayant une maladie mentale.

L'état de Juren a mené une politique de répression et de terrorisme d'état. Les personnes soupçonnées d'opposition ont été arrêtées, torturées et tuées sans procès. Les opposants ont été emprisonnés dans des camps de concentration où ils ont subi des conditions inhumaines et ont été soumis à des travaux forcés.

L'oppression était particulièrement forte envers la minorité Suffouite. Ces derniers étaient considérés comme les ennemis jurés de l'état de Juren et étaient systématiquement pourchassés et exterminés.

Au début, l'État de Juren a été soutenu par d'autres pays, car sa montée en puissance correspondait à une période de montée du fascisme à l'échelle mondiale. Cependant, rapidement une opposition s'est formée, tant dans le pays qu'à l'étranger.

Dans le paysage international, les pays démocratiques ont fini par condamner l'état de Juren et mettre en place une politique de sanctions économiques et de pressions diplomatiques.

Dans l'état de Juren, une opposition interne a commencé à se former. Elle était constituée de démocrates, de libéraux, de communistes et d'autres personnes qui étaient contre la dictature militariste qui était en place. Cette opposition était considérée comme illégale, mais elle était active et clandestinement de plus en plus puissante.

1939: Le Traité Carnacko-Deltan

Le Pacte Carnacko-Deltan était un accord historique signé le 18 mai 1938 à Carnack entre le Nouvel Empire Deltan et l'Etat de Juren. Bien qu'ils aient été des rivaux historiques, les deux nations ont signé le traité de non-agression pour garantir la paix entre eux.

Initialement, le pacte avait pour but de normaliser les relations bilatérales et de protéger les intérêts des deux pays. Cependant, avec le début de la Grande Guerre Gécéenne le 1er septembre 1938, l'accord est rapidement devenu une alliance militaire non-officielle.

Le Nouvel Empire Deltan étant la première nation à entrer dans le conflit, l'Etat de Juren s'est retrouvé dans une position délicate, devant se décider s'il devait s'engager ou non dans la guerre. Finalement, le 19 janvier 1940, l'Etat de Juren a décidé de s'engager aux côtés du Nouvel Empire Deltan.

Cette entrée en guerre de l'Etat de Juren a changé le caractère de l'alliance. Maintenant, une force militaire conjointe a été établie pour envahir les pays ennemis. Les troupes de l'Etat de Juren ont renforcé considérablement les forces armées du Nouvel Empire Deltan. Ensemble, les deux nations ont développé de nouvelles stratégies et techniques pour combattre l'ennemi.

Mais la guerre a finalement pris fin avec la politique expansionniste de l'Etat de Juren, qui a entraîné des tensions croissantes entre les deux nations alliées. Les différences politiques et économiques ont finalement donné lieu à une rupture du Pacte Carnacko-Deltan. Ainsi, l'alliance militaire a été démantelée sans pouvoir réaliser son potentiel maximal.

Le Pacte Carnacko-Deltan est un témoin de la tentative de collaborations entre deux nations souvent opposées, pour garantir une paix entre les deux nations et imposer un nouvel ordre mondial. Bien que finalement, elle n'a pas abouti à son but ultime, cette entente a permis d'instaurer une période de confiance dans l'attitude des deux parties.

1940: L'entrée dans la Grande Guerre

1941: L'expansion jurénoise au sud de la Mandelsy

Le sud de la Mandelsy est considéré par Henrich Juren comme un territoire volé au peuple carnackien au cours des siècles passés. Dès lors, les habitants du sud de la Mandelsy sont considérés comme des voleurs par le régime de Juren. La dictature militaire désigne dès 1936, les suffouites - peuple habitant en majorité la zone revendiquée par l'Etat de Juren - comme responsable de ce vol. Cela passe par l'interdiction d'accès à certains fonctions et métier aux quelques suffouites vivant dans l'Empire Carnackien et en 1941 par l'annexion du sud de la Mandelsy par l'Etat de Juren.

L'offensive jurénoise commence le 23 juin 1941. Les troupes traverses la frontière près de l'océan Transgécéen. Les troupes remontent assez vite vers le nord pour atteindre la frontière du royaume de Talj'Bali le 30 juin. Delà l'armée reprend la direction du sud pour gagner les communes les plus peuplée de ce secteur de la Mandelsy et notamment Perrusson le 04/07. C'est dans cette commune qu'a lieu le Massacre de Suffisy.

Les habitants du sud Mandelsien ayant eu vent de l'invasion jurénoise ont décidé de s'organiser dans une ancienne place fortifiée du sud du pays et de protéger les populations en attendant des renforts venus de la côte Ouest du pays. La place fortifiée en question était en réalité une vieille forteresse médiévale non conçu pour résister aux assauts d'une armée moderne tel que celle de l'Etat de Juren. Le faible armement des mandelsiens rassemblés à Perrusson les placent en situation de faiblesse. L'armée de Juren en tire partie et ordonne l'assaut de la place fortifiée de Perrusson le 4 juillet 1941. Du fait de l'important déséquilibre, l'ensemble des populations rassemblées dans l'ancienne forteresse sont massacrés. On estime qu'environ 70 000 personnes sont décédées durant cet évènement.

Par la suite l'Etat de Juren continue son expansion dans le sud de la Mandelsy jusqu'au début du mois d'Aout 1941 sans recevoir d'opposition particulière. Le 8 août 1941, les premiers renforts armés venus de l'Ouest Mandelsien arrivent dans le sud du pays et mettent un coup d'arrêt à l'expansion jurénoise en Mandelsy.

1942: Une guerre de position

En 1940, l'État de Juren entra en guerre avec la Mandelsy au nord de ses frontières dans le but de s'emparer de nouveaux territoires. Les combats ont commencé avec une série de grandes avancées militaires de l'armée de Juren, qui a rapidement pris le contrôle de certaines zones clés. Cependant, la résistance de la Mandelsy s'est rapidement organisée et les forces ennemies ont rencontré une forte opposition lors de leurs nombres avancées.

Au cours de cette conflit armée, les soldats de l'état de Juren commettaient de nombreuses exactions, en particulier dans la région de Suffisy. Les civils étaient pris pour cibles à cause de leur appartenance supposée à l'ennemi. Ces atrocités ont entraîné la condamnation internationale de l'État de Juren, qui a été accusé de violer les lois de la guerre et de commettre des crimes de guerre.

La guerre s'est rapidement transformée en une guerre de position. Les deux côtés ont commencé à creuser des tranchées et à se fortifier sur des positions défensives. Les batailles ont ensuite pris la forme de charges et de contre-charges de part et d'autre des tranchées. Les combats étaient intenses et sanglants, causant d'énormes pertes pour les deux camps.

Doctrine jurénite

1941-1946: Persécutions et crimes contre l'humanité

1947: La capitulation

Le 7 janvier 1947, le régime dictatorial de l'état de Juren a capitulé. Cette capitulation est survenue après un assaut des forces alliées qui ont fait chuter la capitale du pays, Carnack. L'opération était coordonnée par les forces alliées qui avaient souffert des atrocités commises par ce régime au cours de la guerre. Les forces alliées ont réussi à arrêter le chef suprême du régime, Henrich Juren, ainsi que les autres hauts dignitaires du régime dictatorial.

La chute du régime dictatorial a été accueillie avec un grand soulagement par les populations du pays et du monde entier. L'état de Juren était connu pour avoir mené une guerre de terreur contre les civils et d'avoir orchestré des actes de barbarie envers les populations civiles innocentes.

Avec la chute de l'état de Juren, les forces alliées ont été en mesure d'aider le pays à se reconstruire dans le cadre d'un nouvel ordre politique. Ce nouvel ordre politique était caractérisé par la reintronisation de l'empereur et la restauration de la démocratie parlementaire, qui avait pour but de protéger les droits fondamentaux de la population. La chute du régime dictatorial de l'état de Juren a été un moment important dans l'histoire de la lutte contre la tyrannie et la barbarie.

1948: Procès de Bulgor

Le 12 mai 1948, un procès historique s'est ouvert à Bulgor pour juger les dignitaires de l'état de Juren. Ce régime dictatorial avait causé la mort de centaines de milliers de civils innocents, notamment dans les camps d'extermination. L'ensemble des hauts dirigeants de l'état ont été arrêtés et mis en détention à Carnack en attendant leur procès.

Le procès a commencé tôt le matin, présidé par un tribunal international, composé de juges de différents pays victimes de l'état de Juren. Des témoins oculaires et des survivants des camps d'exterminations ont été appelés à témoigner. Les avocats de la défense ont tenté de les discréditer, mais la force de leurs témoignages a fait taire toute tentative de minimiser les actions de l'état de Juren.

Le chef suprême du régime, Henrich Juren , a été particulièrement visé et accusé d'avoir orchestré le système cruel et inhumain qui a causé la mort de tant de civils innocents. De nombreux hauts dignitaires de l'État ont également été mis en cause, et leur implication dans ces atrocités a été clairement établie lors du procès.

À l'issue de ce long procès, le verdict est tombé. Henrich Juren, le chef suprême du régime dictatorial, a été condamné à mort. Les autres hauts dignitaires ont également été condamnés, la plupart à des peines de prison à vie. Cette décision a été accueillie avec soulagement par les populations de nombreux pays, qui ont salué cette décision comme un pas vers la justice et la paix.

Depuis lors, le procès de Bulgor reste dans l'histoire comme un moment clé pour faire face aux atrocités commises pendant la Grande Guerre. Ce procès symbolise la victoire de la justice et de la morale humaine sur la barbarie et la cruauté.


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